Chorégraphie : Davide Bombana
Musique : Frank Martin
Durée : 28 mn
10 danseurs
Lorsque je créé, l’inspiration me vient soit d’une œuvre littéraire ou théâtrale à laquelle je cherche à associer une musique qui va permettre la narration d’une histoire soit d’une pièce musicale sur laquelle j’essaie, avec le langage dansé, de traduire les sentiments et les passions de la partition. Pour cette Petite Symphonie, je me suis totalement laissé guider par la sensualité, le mystère et le côté presque onirique qui sont au cœur de cette musique, peut être la plus célèbre que Frank Martin ait jamais composée.
Six couples se cherchent, se trouvent, apprennent à se connaître dans un labyrinthe de rencontres fugitives qui, dans leurs frôlements vulnérables, reflètent pour moi l’essence de ce mystérieux tapis musical.
Photo : Nathalie Sternalski
Chorégraphie : Francesco Nappa
Musique : Peter Broderick, Max Richter
Création 2016 pour le Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower
Durée : 7 mn
2 danseurs
G/S<L sigle, dont le son renvoie au nom de la jeune Giselle, est en réalité l’acronyme de l’histoire dont elle est protagoniste.
Giselle, malade de cœur et malade d’amour ; de son amour pour Albrecht.
Un pas de deux de passion, de confiance et en même temps de piège, une danse infinie au-delà de la mort.
L’acronyme se termine par « < L » (= moins grand que « Love ») ; la plus puissante des forces prévaut, ce qui la tue, c’est ce qui la sauve. Tel que dans une forêt, le gazouillement accompagne le couple dans une atmosphère où il est difficile de distinguer si les deux protagonistes ont déjà passé le seuil de la mort.
Photo : Nathalie Sternalski
Chrorégraphie : Claude Brumachon et Benjamin Lamarche
Musique : Jean-Paul Bataille, Laurent Perrier, Moby
Création 2010 pour le Cannes Jeune Ballet
Durée : 20 mn
6 danseurs
Foudre, une errance, un coup de foudre, un sonnet pour quatre danseurs et deux danseuses. Créer pour eux, avec eux, un échange hors de mots. D'où surgit tel un éclair qui raye la nuit, la poésie des corps qui vivent. Une création autour de l’électricité violente qui prend sa source dans des modules chorégraphiques déjà existants pour s’en dégager, s’emporter dans un mouvement immédiat, quelque-chose de l’ordre du non-analysable, un geste à prendre en soi, dans soi avec l'autre.
Un éclair sauvage dans les cieux, zébrant, tranchant. Romantisme. Une pièce rapide dans l’énergie de l’écriture de Claude Brumachon. Rebelle et turbulente dans le corps même, attrapée. Gestes déchirant l’espace, duo magma, matière et portés. Vivre la création en direct dans cet entremêlement des corps. Une danse acrobatique et ciselée autour du mouvement sec et arrêté. Pièce qui passe à grande vitesse. De fait entre l'élève et le danseur un océan s'étend ; le traverser ouvre le risque à la noyade, au coup de foudre.
Photo : Nathalie Sternalski
Chorégraphie : Francesco Curci
Musique : Kenya Dubois (Blink) Manuel Wandjil (Strange way) Mogwai (Cody)
Durée : 20 mn
15 à 20 danseurs
Et si l’on pouvait vivre pour toujours dans une jeunesse éternelle?
Dans cette pièce, le chorégraphe développe ses interrogations sur la vie éternelle avec ses impacts positifs ou négatifs... Serions-nous capables de nous réinventer sans cesse, tout en laissant derrière nous les personnes que nous aimons et auxquelles nous tenons.
Photo : Nathalie Sternalski
Chorégraphie : Christophe Garcia
Musique : Musique : Cesar Franck – Prélude, Fugue et Variation opus 18 nr.3 extrait des Six Pièces pour Orgue", Karin Küstner Accordéon
Durée : 12 mn
5 danseurs
Ils sont 5. Dans un coin. Depuis quand? En sortir ? Pourquoi faire ? Pour aller où ?
Photo : Nathalie Sternalski